teocamili 348, un Mini sur l'Atlantique

Vincent Nicolas relève un défi personnel afin de participer à la MiniTransat

Voici mon projet …

Déjà, ça, c’est moi …

Vincent, père de famille et la quarantaine encore rêveuse, amoureux des défis et passionné d’entreprendre, alors que le Covid nous enfermait, un projet qui sommeillait depuis longtemps s’est réveillé : TRAVERSER L’ATLANTIQUE à la voile !

Et c’est très naturellement que la MiniTransat m’apparaît comme une évidence. En effet, quoi de mieux que de participer à cette course en solitaire, cette course mythique et historique qui a vu émerger parmi les plus grands skippers actuels ? L’aventure sur l’eau, et en plus en solitaire, … voilà de quoi m’animer, me faire rêver et me motiver.

L’interêt est double : non seulement relever un défi sportif et compétitif est une motivation énorme, mais le faire dans le cadre d’un évènement officiel me permet aussi de limiter les risques : être sur la ligne de départ nécessite d’avoir validé un certain nombre d’étapes préliminaires de qualification. En résumé, si je pars, c’est que j’aurai démontré en être capable.

Il va falloir s’y mettre !

Et il faut un bateau !

Pour cela, j’ai choisi le N°348 … Ce bateau a toute une histoire au sein de la Classe Mini, et depuis 20 ans, a déjà participé plusieurs fois à cette course mythique qu’est la MiniTransat.

Il s’agit d’un prototype construit sur un plan Magnen en 2001, dont les capacités à traverser l’océan ne sont plus à démontrer.

Construction en carbone et quille pendulaire pour des mensurations sportives : Tirant d’eau 2 mètres, tirant d’air 12 mètres, 6.50 mètres de long pour 3 mètres de large, 950 kg et un habitacle vraiment pas grand, c’est un bateau prévu pour les performances !

Stocké bien au sec en Allemagne, il m’a fallu commencer cette aventure en allant le chercher pour le mettre à l’eau à Ouistreham – son port d’attache et ma base d’entraînement.

Ce bateau – même relativement ancien – est tout à fait adapté à ce projet. De plus, réutiliser du matériel ancien, c’est durable, il me tient à coeur d’essayer de limiter l’impact environnemental de ce projet. Et s’il y a des choses à réparer, étant ingénieur et très bricoleur, je suis prêt à me retrousser les manches !

Alors, c’est parti !

En route donc pour apprendre et réaliser les différentes étapes permettant d’être au départ de cette fameuse course….

Faire sa « qualif »

Afin de démontrer ses aptitudes de navigateur au large et en solo, chaque skipper doit réaliser une navigation en solitaire de 1000 miles nautiques sur un parcours allant de l’Ile de Ré à l’Irlande. Cette boucle doit être réalisée en une fois, à n’importe quel moment de son apprentissage. Au programme donc, une navigation côtière et au large, de l’autonomie, des positionnements au sextant et un dossier complet pour valider l’épreuve.

Apprendre les gestes qui sauvent….

Parce qu’être en mer n’est pas un long fleuve tranquille, un stage obligatoire permet de se familiariser avec les gestes élémentaires de survie en mer : alerter les secours, se protéger, se soigner, se recoudre … Tout ce qu’il faut pour être autonome en cas de soucis !

Cumuler 1500 miles nautiques au travers des courses officielles de la Classe Mini !

La belle partie, c’est celle-ci : tous les ans, la Classe Mini supervise l’organisation de courses de Mini 6.50 en Atlantique, en Manche et en Méditerranée. Des épreuves allant de 250 miles à plus de 700 miles qui permettent aux skippers de se retrouver en compétition, tous ensembles, tout au long de leur préparation.

Des courses, des courses, des courses… pour cumuler les miles et se qualifier !

Ceci n’est que le début de l’aventure ….

Il reste tant à accomplir !

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