Mon programme en Méditerranée se poursuivait avec beaucoup d’optimisme avec un départ sur le parcours de qualification hors-course : 1000 milles à réaliser, seul, en autonomie, pendant une petite dizaine de jours.
Départ depuis la Toscane, direction les Baléares, pour remonter ensuite en longeant les côtes espagnoles, françaises et italiennes de nouveau, en finissant à Gênes juste à temps pour le Gran Premio d’Italie.
Beau parcours, belles prévisions météo, et belle première vraie expérience en solitaire à venir…
Oui, mais … voilà ! Après seulement une demi journée de navigation, alors que la météo prévoyait un petit temps calme, je remarque que le vent forcit petit à petit. Et même si j’arrise ma Grand Voile proprement afin de m’adapter aux conditions, et bien les manoeuvres deviennent de plus en plus sportives…. et c’est le drame.
Un craquement bref et sourd, et je vois mon mât qui tombe en 4 morceaux !
Je réussis heureusement à rejoindre un port à proximité pour me mettre à l’abri et amarrer le bateau.
Pour moi la saison et le projet prennent un gros coup de frein : les délais annoncés pour obtenir un nouveau mât sont très long au regard du planning des courses prévues. Le coût également très élevé d’un mât de cette dimension en carbone vient impacter très fortement le budget du projet.
Mais je ne perds pas espoir !
La MiniTransat ne se fera très probablement pas cette année, mais il reste des belles courses à venir. Objectif : avoir remis en état le bateau pour participer aux 3 étapes de la Calvados Cup.
Objectif également : utiliser le temps que j’ai devant moi pour me remettre en recherche de partenaires. Un projet de course au large est certes un projet de navigation solitaire, mais il n’en reste pas moins un projet collectif qui ne peut aboutir qu’avec de bons soutiens matériels, logistiques et financiers. Alors n’hésitez pas, rejoignez l’aventure !
teocamili 348, un Mini sur l'Atlantique 